ACTUALITÉS
Boiffard, Viaris, Darbois, Vialatte …
Une galerie de photographies au centre Pompidou depuis l’automne 2014
L’accès à la galerie est gratuit, trois expositions par an seront programmées.
Les photographies de Jacques-André Boiffard sont accrochées jusqu’au 2 Février.
Un dossier de presse très complet à propos de ce photographe du mouvement surréaliste sur le site de Xavier Barral, co-éditeur du catalogue.
S. S. Van Dine
Philo Vance. Expert en crimes. L’assassinat du canari,
Paris, Gallimard, 1930
Photographie de couverture de Jacques-André Boiffard, non crédité
Collection particulière
Gaëtan Viaris » L’attrait de la peinture » au Musée de Limoges.
Voici un lien vers la revue en ligne paris-art à propos des tous récents travaux de Gaëtan Viaris .
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Gaëtan Viaris m’a confié les tirages argentiques pour ces expositions.
Fin de l’exposition du musée le 15 février.
Gaëtan Viaris tous droits réservés
Galerie les Trois Ourses, Paris : hommage à Dominique Darbois
La galerie-librairie les Trois Ourses se situe au 2-6 Passage Rauch Paris 11
Extrait de la » chronique des tut-tut et des vouac-vouac » d’Alexandre Vialatte
» Le règne animal est plein de merveilles. Il n’y a qu’à voir sauter la puce ou à écouter le perroquet. Et le perdreau froid ! C’était l’oiseau préféré de Claudel. Et les poissons qui rugissent comme des lions ! Lisez le livre de M. Droescher. Vous y verrez les » poissons coassants » qu’on avait pris pour une attaque de sous-marins parce que leurs coassements faisaient éclater les mines. Il y a au large des Caraïbes des poissons qui jouent Sambre-et Meuse : lorsque Hans Hass, pour la première fois, lança dans l’eau son hydrophone, au milieu d’une nuée de poissons, non loin d’un récif de corail, il entendit dans son haut-parleur un vacarme effrayant de fritures, de bruits de chaînes, de ronflements, de grondements, de coups de fouet, de crépitements, de sifflements syncopés. C’étaient tout simplement, écrit M. Droescher, » les cris de faim, les signaux d’alarme, les chants d’amour, les appels charmeurs et les marches militaires des poissons » . Si nous n’y entendons rien, c’est une question d’oreille, une histoire d’étrier, d’enclume, de limaçon et de fenêtre ovale. M. Droescher l’explique fort bien : si nous entendions sous les eaux, nous n’entendrions pas sur terre. «
Chroniques 68, Alexande Vialatte, aux éditions Julliard
Bonne année !
IM